affiche NDB 2025
Haut plateau de l'Aubrac - Bruno Calendini
PRÉSERVER
les paysages
Haut plateau de l'Aubrac - Bruno Calendini
Prairie fleurie - Bruno Calendini
PRÉSERVER
les ressources naturelles
Prairie fleurie - Bruno Calendini
Prairie humide de l'Aubrac - Bruno Calendini
PRÉSERVER
les zones humides
Prairie humide de l'Aubrac - Bruno Calendini
INNOVER
en pierre locale
GéOde de l'Aubrac à Saint Laurent de Muret - PNR Aubrac
Za'atar - Résidence de territoire 2022 - JS Caron
SENSIBILISER
les petits et les grands
Za'atar - Résidence de territoire 2022 - JS Caron
Les Transhumances au patrimoine immatériel de l’humanité - B. Colomb - PACT Aubrac
LES TRANSHUMANCES
patrimoine de l'humanité
Les Transhumances au patrimoine immatériel de l’humanité - B. Colomb - PACT Aubrac
Belvédère de Turlande - Benoit Colomb - PACT Aubrac
DÉCOUVRIR L'AUBRAC
autrement
Belvédère de Turlande - Benoit Colomb - PACT Aubrac

Parc naturel régional de l'Aubrac

Situé à l’extrême sud du Massif Central, l’Aubrac est un massif de moyenne montagne, ceinturé par les rivières Lot et Truyère. Territoire de contrastes, tant par les variations d’altitude, les influences climatiques que la variété des roches et des paysages, le Parc naturel régional de l’Aubrac abrite des patrimoines naturels, architecturaux et culturels diversifiés, reconnus par-delà ses frontières, qui participent à l’essor économique et social du territoire.

Je suis ...

Les actualités du Parc

Déployer la nuit au Buron de Places de Cure
Publié le 05/09/2025
Un concert-création inédit est proposé pour la dernière Nuit des Burons de cette saison. « Déployer la nuit » par l’ensemble La Grande Garabagne. Un concert en quatuor avec Juliette de Massy (soprano), Lucas Genas (percussions), Laure Balteaux (violoncelle) et Baptiste Grandgirard (saxophones/flûtes), imaginé comme une ode à l’obscurité pour se souvenir, résister, se rassembler, espérer. « On se dépouille de la lumière, on s’arme de papiers, de plumes, de figures expiatoires et sauvages. On ferme les yeux pour ouvrir grand les pupilles, on tend les mains et les voix pour ouvrir la porte des autres sens, pour aller ensemble aussi loin que l’on peut, n’ayant de frontières que celles que nous nous donnons ». Dans ce programme, des musiques baroques françaises et italiennes (Monteverdi, Merula, Le Camus..) dialoguent avec des pièces de Cage et Reich dans des arrangements singuliers. La musique de Pierre-Yves Macé, composée pour cette création, est la colonne vertébrale de ce voyage. Et avant cela, rendez-vous à 17h à la Cascade du Déroc pour une « Balade en Aubrac » qui vous mènera au buron. Une proposition du Foyer Rural de l’Aubrac Lozérien dans le cadre de l’opération « En chemin, j’ai rencontré… ». Inscription obligatoire : Marinette au 06 73 36 78 55 ou Odette 06 47 63 11 83. Pour accéder directement à la soirée, rdv à 17h30 à la Ferme des Nègres afin de rejoindre le groupe pour le départ à pied vers le Buron, marche ponctuée de lectures en plein air avec la Librairie A l’entour.
Flûteau nageant - Étang de la Moulette - Suivi 2025 - PNR Aubrac
Deux ans après l'expérimentation de curage, le suivi se poursuit à l'étang de la Moulette
Publié le 05/09/2025
Jabrun : Suivi de l'étang de la Moulette Après l'expérimentation de curage faite en 2023, l'étang de la Moulette bénéficie d'un suivi destiné à observer les effets de cette opération sur la recolonisation du flûteau nageant, espèce patrimoniale, et l'ensemble de son l'écosystème. Flûteau nageant : L'espèce a bien recolonisé les placettes curées. La prêle est encore très présente sur les secteurs plus secs. Odonates : Une dizaine d'espèces différentes de libellules a été identifiée. Fonctionnalité du site naturel : Cet été, l'étang a subi une forte sécheresse. Une étude de fonctionnalité du site et des prairies tourbeuses amont est conduite par le Conservatoire des espaces naturels du Massif central. Elle permettra de déterminer si le site subit un problème d'alimentation en eau.
Journée technique sur l'arbre fourrager - 19 août 2025 à La Trinitat
Faire de ses haies un complément fourrager
Publié le 05/09/2025
Mickaël Bernard, chercheur à l'Institut de l'élevage, est venu présenter ses résultats de recherche sur les valeurs nutritives de différentes espèces d'arbres présents dans les haies des parcelles pâturées. Valeurs nutritives des feuilles : Mûrier et peuplier noir ont des valeurs de digestibilité comparable au ray-grass anglais, où environ 90 % de la matière est digestible. Le frêne reste hautement digestible, autour de 80%. Les rameaux, fines tiges de l'année, sont digestibles mais sont beaucoup moins riches que les feuilles. D'autres feuilles d'arbres sont également très riches en matières azotées : plus de 160 g/kg pour l'aubépine ou le peuplier noir, 142 g/kg pour l'érable champêtre, 120 g/kg pour le frêne, plus de 110 g/kg pour l'aulne et le tilleul. Pour comparaison, un foin en début d'épiaison est à 127 g/kg. Les chercheurs ont aussi évalué l'évolution de la matière azotée des feuilles au cours de la saison. Les valeurs sont globalement stables entre le 1 août et le 15 septembre, et diminuent un peu pour le peuplier noir. Il est donc favorable de donner la feuille aux animaux jusqu'en septembre. Pratiques de taille : L'après-midi, la visite d'une parcelle a permis de montrer les pratiques de taille à adopter et les conseils pour faciliter l'ingestion par les vaches : étaler les branches, ne pas couper trop d'un coup, laisser les branches plusieurs jours à disposition. Essences adaptées à l'Aubrac et aux évolutions du climat : érable champêtre, peuplier noir, tilleul à grandes feuilles, aulne glutineux, et le mûrier sur les versants les plus chauds et secs. Les chercheurs n'ont pas étudié toutes les espèces d'arbres et arbustes. Pour en savoir plus : [Webinaire] La feuille : un complément de la ration estivale > Valeurs alimentaires des feuilles de haies et d’arbres >
Vache aubrac allaitante - André Méravilles
Porter une réflexion collective sur l’adaptation des élevages allaitants
Publié le 04/09/2025
Pour sa conférence annuelle sur l’agriculture, le Parc naturel régional de l’Aubrac invite cette année Patrick Veysset, ingénieur de recherche à l'INRAE de Clermont-Ferrand, spécialiste des élevages bovins allaitants. Après une analyse de l’évolution des structures, des systèmes de production et de l’économie des exploitations d’élevage de bovins allaitants sur les 30 dernières années, il proposera un temps d’échange prospectif sur les scénarios et adaptations possibles. “Mon constat peut paraître pessimiste” introduit le chercheur avant de préciser “du moins, si l’on n’engage pas ensemble, c’est-à-dire avec les éleveurs et les différents acteurs de la filière, une réflexion sur l’avenir de nos élevages. C’est important de revenir d’abord sur l’évolution sur les 30 dernières années des structures d'exploitations, des pratiques, de la productivité et de l’économie des fermes et des revenus des éleveurs. La connaissance de ces évolutions sur le long terme permet de comprendre la situation actuelle avant de questionner l’avenir. Je proposerai également des hypothèses d’évolution à l’horizon 2050 qui tiennent compte du changement climatique, de l’évolution des marchés, des politiques agricoles,... Selon les résultats de mes travaux de recherche, je constate globalement que l’élevage bovin allaitant produit de moins en moins de richesse et est de moins en moins efficient du point de vue technique. Le renouvellement des générations est difficile. Néanmoins, pour préserver l’élevage allaitant dans le Massif central, plusieurs pistes de réflexion se dessinent : sur la taille des exploitations, et celle des collectifs de travail ? Sur les types d’animaux et leur adaptation aux différents marchés ? Sur les systèmes d’exploitations : comment réduire les aliments achetés ? Limiter la mécanisation ?... Je suis convaincu d’une chose, c’est que ces questions doivent être abordées sans tabou entre les différents acteurs de la filière et avec, évidemment, les éleveurs.” Cette conférence intervient en même temps que la création d’un Observatoire économique de la filière viande de l’Aubrac par le Parc naturel régional de l’Aubrac avec les partenaires locaux. “Le travail de M. Veysset entre en résonance avec celui que nous engageons tout juste” explique Stéphanie Ingels, chargée de mission filières locales et valorisation des produits au Parc. “Cet observatoire sera un outil commun pour avoir une connaissance partagée des données socio-économiques de l’activité d’élevage sur le territoire du Parc de l’Aubrac. Il nous permettra entre autres d’interroger les questions de revenu des éleveurs, de transmission des fermes, de création de valeur… Plus qu’une photographie à un instant T, il fonctionnera dans la durée. Il devra apporter une vision prospective pour identifier des leviers d’actions collectives.” L’Observatoire de la filière viande de l’Aubrac sera opérationnel au deuxième semestre 2026. “L’Adn d’un Parc est bien d’être un lieu d’échange, de concertation avant d’impulser des projets. Le temps d’échange qui suivra la présentation de M. Veysset alimentera sans aucun doute une réflexion plus globale sur l’accompagnement que le Parc pourrait apporter aux projets des acteurs du territoire” termine la chargée de mission.
Observatoire des prairies de l'Aubrac - PNR Aubrac
Un observatoire des prairies à narcisses de l’Aubrac
Publié le 04/09/2025
Un Observatoire des prairies du Massif central est créé cette année par l’INRAE et les Conservatoires botaniques nationaux. Pendant les 10 années à venir, leur diversité floristique, les quantités et qualités de fourrages produits,… seront relevés et analysés. Face au changement climatique, ce travail devra permettre de développer les connaissances scientifiques et de créer des outils d’aides à la gestion. Avec un groupe d’une dizaine d’éleveurs volontaires, le Parc naturel régional de l’Aubrac participe à ce suivi avec un focus particulier sur les prairies à narcisses des poètes. Vendredi 29 août, les résultats de cette première saison d’observation ont été présentés aux éleveurs et partenaires du projet. “Chez moi, nous sommes passés de 500 à 700 kg de fleurs récoltées il y a 10 ans, à environ 150 kg ces dernières années” décrit C. Vialard, éleveur à Nasbinals. “Alors que je n’ai rien changé dans mes pratiques !” s’interroge-t-il. “Sur mes prairies, je ne constate pas une telle baisse” poursuit un second éleveur à La Trinitat. “Mais c’est important pour moi d’avoir un regard plus précis sur mes prairies à narcisses, de mieux connaître leur composition botanique. Ça me permet d’avoir conscience de cette richesse pour mieux la préserver pour le futur”. “Je trouve ce travail intéressant pour réfléchir à mes pratiques et les adapter au mieux pour conserver les narcisses” ajoute un troisième. “Il faut aussi considérer que les prairies à narcisses sont un atout fort pour les paysages et l’attractivité du territoire” termine G. Diaz, accompagnateur en montagne. Ce printemps, 10 parcelles ont été suivies chez 9 éleveurs : comptage de fleurs et de pieds, analyse qualité et quantité de foin, suivis botaniques. Cette première année de suivi a été réalisée par Chloé Sillon, étudiante en Master 2 à l’université Grenoble et stagiaire au Parc. Les prairies observées sont en bon état de conservation. La stagiaire a dénombré 45 fleurs au mètre carré en moyenne, et jusqu'à 80 fleurs au maximum. Jusqu’à 58 espèces ont été observées sur 25m² ! Les différents résultats ont été analysés au regard des pratiques de fertilisation et de fauche pour tenter d’identifier plusieurs préconisations de gestion. Globalement, c’est une mosaïque de prairies variées qui permet d’assurer au mieux une production de fourrage satisfaisante et résiliente aux modifications climatiques. Un panel comprenant des prairies plus productives et fertilisées, et des prairies plus diversifiées, moins productives mais plus résistantes aux aléas. Les prairies à narcisses font partie de celles-là. Si un juste apport de fumier à l’automne leur est bénéfique, de trop forts apports au printemps et des passages répétés d’engins agricoles semblent les mettre à mal.
La Mosaïque de la nuit - PNR Aubrac
Un nouveau jeu pour mieux connaître la nuit !
Publié le 03/09/2025
Un nouvel outil de sensibilisation et de connaissance des enjeux de la nuit La nuit et la sensibilisation autour de ses enjeux liés à la biodiversité, au ciel étoilé ainsi qu'au rapport particulier que nous, humains, entretenons avec elle est un sujet environnemental sur lequel travaillent les parcs naturels régionaux. Dans le cadre de la dynamique de l'association des parcs de la région Auvergne Rhône Alpes, un outil pédagogique dédié a été créé en partenariat avec l'atelier Poesis Paysage de Charles Ronzani. Cet outil illustré est composé de 11 tableaux illustrés qui s'assemblent entre eux ou s'observent de manière dissociée pour aborder différentes thématiques liées au monde la nuit : constellations ; chauves-souris ; rapaces nocturnes ; lune ; météores et planètes ; papillons ; mythes, contes et peurs de la nuit ; pollution lumineuse ; sommeil ; vers luisants ; vision nocturne. Autant de sujets à explorer à travers cet outil qui peut être mis à disposition de tout animateur, éducateur, enseignant qui souhaite explorer cette thématique.
L'École du Parc s'expose à la médiathèque de la Viadène - PNR Aubrac
L'École du Parc s'expose à la Médiathèque de la Viadène
Publié le 24/07/2025
Autour de Saint Amans des Côts et de Montézic, quatre projets École du Parc ont été mis en œuvre tout au long de l'année 2024-2025. Au fil de l'été, les créations produites se partagent en toute complicité avec la Communauté de communes Aubrac Carladez Viadène grâce à une exposition accessible à tous à la médiathèque de Saint Amans des Côts. Découvrez les créations réalisées par les tout-petits de la microcrèche, par les résidents de l'Ehpad avec les collégiens et par les élèves des écoles de Saint Amans et Montézic, autour des thématiques des arbres et de l'eau. Une immersion curieuse où petits et grands, jeunes et moins jeunes, donnent à voir une expérience scientifique prétexte à des créations artistiques. Tous ces projets sont l'initiative de Marie Nolorgues, enseignante de CP-CE1 à Saint Amans des Côts ; de Morgane Mouliac et Agnès Tabart, enseignantes de l'école de Montézic ; d'Aurore Crozes, responsable de la microcrèche de la Viadène ; de Lucile Jonckheere, animatrice de l'Ehpad Saint Jean ainsi que de Sarah Patris et Alexandra Cransac enseignantes au collège de la Viadène".
Fourrage de feuille de frêne - PNR Aubrac
Compléter l’alimentation des bovins avec les feuilles des haies
Publié le 24/07/2025
Lorsque qu’en septembre, souvent même dès août, les prairies jaunissent et l’herbe disponible n’est plus suffisante pour nourrir les troupeaux, il est traditionnellement donné aux vaches des feuilles de frêne qui complètent bien leur ration alimentaire. Mais savez-vous qu’il n’y a pas que le frêne qui puisse être donné aux bovins ? Mardi 19 août, le Parc naturel régional de l’Aubrac et la mission Haie Auvergne reçoivent Mickaël Bernard, de l’IDELE Limousin. Il viendra présenter les résultats de plusieurs études qu’il a mené pour analyser la digestibilité, l’appétence et les valeurs nutritives d’un panel d’espèces d’arbres présents dans les haies de nos bocages : peuplier, érable, tilleul, orme, chêne, noisetier ou aussi châtaignier et acacia dans les secteurs les plus au sud. Après un exposé en salle le matin, la journée se poursuivra sur le terrain l’après-midi pour échanger avec le public sur les méthodes de taille des arbres et d’exploitation de cette ressource. “La pousse de l’herbe pâtit du changement climatique, le frêne est menacé par cette maladie, la chalarose, qui se propage de plus en plus. Complémenter l’alimentation des bovins en venant couper de temps en temps quelques branches des haies des parcelles, quand elles restent vertes en fin d’été, est une solution intéressante” explique Ugolin Bourbon-Denis, chargé de mission agro-environnement au Parc. “Les feuilles d’arbres ne peuvent pas remplacer l’herbe qui constitue la ration de base des bovins, mais cette diversification peut être bénéfique dans leur bol alimentaire. Au lieu de voir la taille des haies comme une contrainte, voyons comment en faire une ressource supplémentaire. On peut utiliser les haies existantes. On peut même en planter de nouvelles avec des espèces spécifiquement sélectionnées pour faire du fourrage d’arbre” termine-t-il.
Circaète Jean-le-Blanc - T. Vergely - LPO
Gorges de la Truyère : une année favorable à la reproduction des rapaces
Publié le 24/07/2025
Suivi des oiseaux des sites Natura 2000 des gorges de la Truyère Cantal : Chaque année, les animateurs Natura 2000 du Parc mènent un suivi des espèces à enjeux, action prioritaire du site. Ce suivi des oiseaux, et notamment des oiseaux forestiers, mobilise du temps et de la technicité. Il a été renforcé cette année par la présence de Solène Blanc, stagiaire au Parc d'avril à juin. La localisation précise des sites de reproduction des oiseaux est primordiale. Elle alimente la concertation avec les acteurs agricoles et forestiers pour rechercher leur préservation, tout en permettant le développement de l'activité économique locale. 2025 s'est révélée être une année favorable à la reproduction des rapaces, la météo du printemps ayant été plus clémente, moins de vent et moins de pluie qu'en 2024. De nombreux oiseaux ont réussi leur reproduction et ont élevé plusieurs jeunes. 4 couples de circaètes Jean-le-Blanc sur 6 sites suivis ont pu élever un jeune. De nouveaux sites de reproductions de milans noirs ou d'aigles bottés ont été identifiés. Les couples de faucons pèlerins suivis ont tous élevé plus de 3 jeunes. Au total, le site Natura 2000 des gorges de la Truyère cantalienne abrite : - entre 5 et 10 sites de reproduction pour le Hibou grand-duc, - entre 15 et 20 sites pour le Faucon pèlerin et autant pour le Circaète Jean-le-Blanc, - de 25 à 50 sites pour le Milan noir ainsi que pour le Milan royal.
Chapelle d'Aurelle - Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac - PNR Aubrac
Ancienne église d’Aurelle, des mesures de protection pour l'édifice et pour la colonie de chauve-souris qui y a élu domicile
Publié le 23/07/2025
Une nurserie de Grand Rhinolophe, une espèce de chauve-souris protégée, a élu domicile dans la Chapelle d'Aurelle à Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac. Le site bénéficie donc d'un suivi tout particulier mené par la mairie et accompagné par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et le Parc naturel régional de l’Aubrac afin de mettre en place des mesures de protection de l'espèce et de l'édifice. Le site est désormais reconnu d’intérêt écologique à l’échelle régionale. Suite à plusieurs dérangements et à une forte mortalité observée en 2023, la LPO, le Conservatoire d'Espaces Naturels (CEN) et les services de l’État ont alerté la commune afin de mettre en place des mesures de protection. Après plusieurs réunions de concertation réunissant élus, associations de protection de la nature et du patrimoine, services de l’État, Parc de l’Aubrac, habitants et acteurs du tourisme, des actions concrètes ont été engagées en 2025 : installation d’un système de vidéosurveillance en temps réel et fermeture estivale de la chapelle durant la période de reproduction des chauves-souris. Pour permettre aux visiteurs de continuer à découvrir ce lieu malgré sa fermeture temporaire, une visite virtuelle est disponible via un QR code sur place. Une trappe discrète permet également d’observer l’intérieur de la chapelle sans perturber la colonie. Et à l'intérieur, des protections contre les souillures des animaux ont été installées. Par ailleurs, un projet d’Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope est en cours d’étude, et plusieurs actions de valorisation du site et d’animation autour du village d’Aurelle sont en préparation, en lien avec les services de l’État (DRAC, DDT, DREAL, OFB). Pour connaître la fréquentation touristique du site, le Parc a également posé un éco-compteur, la chapelle se trouvant sur un itinéraire de randonnée. L'éco-compteur permettra de connaître le nombre de visiteurs ainsi que leurs heures de passage, et alimentera ainsi la réflexion du groupe de travail pour la préservation de la Chapelle et de la colonie. Les résultats de ces protections sont pour l’instant encourageants : ces dernières années, la colonie comptait environ 400 individus adultes. Cette année, pour la première fois, 960 chauves-souris ont été recensées, un record départemental. La réduction des dérangements semble avoir un effet direct sur l’attractivité du site pour cette espèce protégée, contribuant ainsi à sa conservation. Ce projet illustre la coopération entre acteurs locaux, institutions et citoyens pour préserver à la fois un patrimoine naturel sensible et un édifice religieux auquel les habitants sont attachés.
Hélène Lemouzy

Les évènements du territoire

Forum des associations - Vivre en Argence

Forum des associations - Vivre en Argence

Le 6 septembre 2025

Argences en Aubrac

Participez au forum des associations au Terrain de quilles de Sainte Geneviève sur Argence le samedi 6 septembre 2025, toute la journée dès 16h.

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Les Meules de la Marmotte à St Geniez d'Olt

Les Meules de la Marmotte à St Geniez d'Olt

Le 6 septembre 2025

Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac

T'as une mob? Tu veux admirer des paysages et en prendre plein les yeux? Tu n'as pas peur de faire des kilomètres? Participe aux "meules de la marmotte" 2025 !

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CONCERT AU BAR'OUFF48

CONCERT AU BAR'OUFF48

Le 6 septembre 2025

Peyre en Aubrac

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FETE DE L'AUBRAC

FETE DE L'AUBRAC

Le 6 septembre 2025

Nasbinals

FETE DE L'AUBRAC

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Repas de Graissac

Repas de Graissac

Le 7 septembre 2025

Argences en Aubrac

Repas amical et dansant animé par Tonus Musette .

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