Est considéré comme bande boisée un linéaire d’arbres densément plantés sur 3 à 15 lignes de largeur, majoritairement sur le plateau ouvert de l’Aubrac, avec comme objectif de protéger les troupeaux en estive (vents, mauvais temps, mais aussi soleil et chaleur) et d’éviter la formation de congères sur les routes.
On retrouve donc de nombreux linéaires bordant les routes (D15 entre Laguiole et Aubrac ou D987 entre Saint Chély d’Aubrac et Aubrac) ou plantés au milieu des estives (Nasbinals, Marchastel, Curières, Saint-Urcize, Laguiole…).
Plantées en grande majorité à partir des années 1950, les bandes boisées sont souvent constituées uniquement d’épicéas plantés très denses et perdent désormais en fonctionnalité dû à leur âge avancé, aux effets des changements climatiques et parfois à un manque d’entretien. Casse des houppiers* liée au vent et aux fortes chutes de neige, arbres fins et peu résistants, sensibilité aux ravageurs comme les scolytes, sensibilité aux sécheresses à répétition…
Houppier : Sommet d’un arbre.
Entre 2018 et 2022, Rémy Teyssèdre, doctorant au Laboratoire de recherche en projet de paysage de l’École nationale supérieure du paysage de Versailles, a conduit dans le cadre de sa thèse une expérimentation sur le sujet et son travail a permis, entre autres, de :
Plus de 100 kilomètres linéaires de bandes boisées ont été recensées en 2014 sur le plateau de l’Aubrac, réparties dans les trois départements concernés. Le Parc s’est investi dans l’accompagnement de 5 chantiers pilotes pour expérimenter différents types de restauration : coupe et replantation, enrichissement par plantations dans des trouées, essai d’éclaircie…
Affiche grand public présentant les enjeux des bandes boisées de l’Aubrac.
Fiches techniques d’itinéraire de conduite de bandes boisées à destination des propriétaires de bandes boisées souhaitant entreprendre de leur gestion et amélioration :
Tableau de bord synthétique pour la gestion de vos bandes boisées.