FORÊTS

18 novembre 2022

Des conseils et des aides financières pour valoriser ses parcelles de forêts

Réunion d'information sur le gestion des forêts en Aubrac - CNPF
Réunion d'information sur le gestion des forêts en Aubrac - CNPF

Vendredi 18 novembre 2022 à Saint Amans des Côts, le Centre national de la Propriété forestière (CNPF), avec la participation du Parc naturel de l’Aubrac, a organisé une réunion d’information de terrain sur la gestion des parcelles de forêts. 

 

“Depuis 2 ans, le prix du bois de sapin douglas a presque doublé, passant par exemple de 50 € le mètre cube à près de 100 € jusqu’à cet été” explique Nathan Bourguignon, technicien forestier au CNPF, établissement public conseillant les propriétaires. “Certains propriétaires s’interrogent sur les coupes qu’ils pourraient faire pour tirer un revenu de leurs forêts, surtout les petits propriétaires ou ceux qui n’ont pas l’habitude d’intervenir dans leurs forêts. Une coupe doit se réfléchir un peu en amont. Il faut identifier les meilleures interventions à faire pour conjuguer à la fois l’aspect économique immédiat, la vente du bois coupé, avec le long terme, la capacité à la forêt de se régénérer pour une production future, notamment au vu du dérèglement climatique. Et puis il y a d’autres facteurs importants qui entrent en jeu, le maintien de la biodiversité, la préservation des paysages, les activités humaines en forêt, la chasse, la rando, la cueillette,… On déconseille les coupes rases au profit d’éclaircies. Il faut envisager le reboisement, ou préparer la régénération naturelle. On peut enrichir sa forêt en plantant différentes essences,…” 

Lors de cette réunion, différents types de forêts ont été visitées, une futaie naturelle de hêtres, une plantation de douglas jeunes et âgés, ainsi qu’une futaie naturelle de pins sylvestres. Un focus a été fait sur les aides financières portées par le Parc à travers le dispositif Sylv’acctes, une association qui organise des levées de fonds auprès de collectivités et d’entreprises pour financer des travaux sylvicoles, à hauteur de 70 % dans les forêts privées et 50 % dans les forêts publiques, pour la mise en œuvre d’une gestion forestière intégrant les fonctions économique, écologique et sociale d’une forêt.