Préservation et restauration des trames écologiques

« Renforcer la vocation herbagère de l'Aubrac, l'autonomie des exploitations et ses bénéfices »
« Maintenir la qualité écologique du territoire et conforter le patrimoine naturel »

Ressources pour l’élevage, les prairies, les milieux humides, tourbières, haies,… constituent des écosystèmes à la fois exceptionnels sur le plan environnemental et intimement liés aux pratiques d’élevage. Maintenir ces environnements et valoriser ces atouts est une mission qui a été confiée au Parc dans sa Charte, en faveur d’un Aubrac vivant écologiquement et socio-économiquement.

Le Parc candidate auprès du Fonds vert pour engager dès 2024, et pour 3 ans, un nouveau programme d’action intitulé Préservation et restauration des trames écologiques

Son objectif : renforcer la résilience des prairies de l’Aubrac en apportant au territoire des connaissances scientifiques et des expérimentations sur les plans de l’agroécologie et de la biodiversité.

Ce programme interviendra sur différents milieux interdépendants, au-delà des prairies, les haies, les bandes boisées, les murets, les vieilles forêts,…

Prairie fleurie - Bruno Calendini
Carte 1

Le programme de préservation et restauration des trames écologiques :

Avec le soutien de l’État à travers le Fonds vert Biodiversité, l’ensemble de ces actions seront systématiquement conduites avec ou par des partenaires tels que les Chambres d’Agriculture, les Conservatoires d’espaces naturels, le Conservatoire botanique, les instituts de recherche et les partenaires locaux.

Période

2024 – 2026

Financeurs

Partenaires

Chambre d'Agriculture de l'Aveyron
Chambre d'Agriculture de Lozère
FREDON Occitanie
COPAGE
Conservatoire des Espaces naturels d'Auvergne
Conservatoire des Espaces naturels d'Occitanie
Conservatoire botanique national du Massif central
VetAgro Sup Clermont-Ferrand

Élus et agents

GOGUILLON Bertrand
Bertrand GOGUILLON
Chargé de mission Patrimoine naturel, biodiversité

Les actualités liées sur ce thème

A. Méravilles
L'Aubrac, futur territoire d'étude de l'INRAE
Publié le 03/12/2025
Suite à l'intervention de Patrick Veysset, chercheur à l'INRAE, lors de la Conférence Agriculture du Parc en septembre dernier, des liens se sont créés. Les objectifs du programme de recherches conduit par ce chercheur, programme dénommé VAACHERIN, sont d'évaluer la vulnérabilité des productions animales à l'horizon 2050, de concevoir et d'évaluer des scénarios d'évolution permettant l'adaptation des élevages au changement climatique. Pour cela, l'INRAE va s'appuyer sur trois territoires d'études différents : un territoire de plaine en Bretagne, un territoire du rayon Roquefort dans le Ségala, et un territoire de moyenne montagne dans le Massif central avec l'Aubrac et le plateau des Millevaches. En Aubrac, il s'agira d'inscrire ce programme dans la continuité du programme AUBRAC 2050 du Parc, en approfondissant la démarche au niveau de l'élevage et de l'agriculture, et en apportant des réflexions sur les pratiques agricoles et les orientations. Concrètement et dans un premier temps, 3 ateliers de travail seront proposés aux acteurs concernés au cours du 1er semestre 2026.
1er atelier de concertation de l'Observatoire économique de la filière viande bovine le 25 novembre 2025 à Nasbinals - PNR Aubrac
1er atelier de concertation de l'Observatoire économique de la filière viande bovine
Publié le 25/11/2025
L'objectif était de présenter les premiers travaux du diagnostic de la filière et les modélisations des flux (les animaux ou la viande qui entrent ou sortent du territoire), et de confronter ces premiers résultats à l'avis des participants. Dans un second temps, les participants étaient invités à réfléchir en petits groupes aux facteurs qui viennent influencer la filière viande et de quelle manière. Un début de réflexion collective qui a mobilisé une diversité d'acteurs et permis la richesse des échanges : agriculteurs en circuits longs, en circuits courts et/ou sous signe officiel de qualité, bouchers, État et collectivités locales, Chambres d'Agriculture, organisations professionnelles agricoles,... Deux autres ateliers suivront. Ils sont prévus en février et avril 2026. En attendant, le comité de pilotage de cette étude se tiendra en décembre pour faire le bilan de cet atelier et poursuivre la mise en œuvre du projet.
B. Colomb - PACT Aubrac
Des ateliers de concertation pour créer un Observatoire économique de la filière bovins viande
Publié le 07/11/2025
Mardi 25 novembre à Nasbinals se tiendra un premier atelier de concertation pour la création de cet outil. Éleveurs, engraisseurs, acheteurs, abatteurs, bouchers,... sont invités par le Parc naturel régional de l’Aubrac à prendre part à ce travail pour bâtir un outil sur-mesure pour la filière. “Nous voulons rassembler largement les professionnels pour partager leurs besoins en termes d’information pour créer cet observatoire, mais aussi à terme pour identifier des actions collectives et faciliter l’émergence de projets qui apportent des réponses aux problématiques locales” explique Stéphanie Ingels, chargée de mission filières locales et valorisation des produits au Parc. “Cet observatoire permettra de suivre pour les années à venir les évolutions socio-économiques de l’activité d’élevage sur l’Aubrac. Il devra être un outil partagé d’analyse et de pilotage au service de tous. Dans ce premier atelier, le bureau d’étude qui nous accompagne présentera un premier état des lieux des flux d’animaux et de viande observés, et auprès de chaque maillon de la filière, en Aubrac et en dehors. Nous devrons alors identifier collectivement quels indicateurs, quelles données devront être suivies dans l’observatoire, par exemple le prix des broutards, le nombre de fermes, le nombre d’UGB, le nombre de bouchers…” “La méthode Parc est bien de proposer des moments d’échange, de concertation pour impulser des projets partagés. Les professionnels de la filière sont invités à prendre part à son élaboration pour enrichir la réflexion prospective et permettre d’identifier les projets les plus adaptés possible aux enjeux du territoire” termine la chargée de mission.
Fin de travaux pour le programme de gestion du Bès
Publié le 17/10/2025
14/10 - Journée technique Haies au Buisson
Une journée technique sur les haies au Buisson
Publié le 14/10/2025
Une trentaine de participants agriculteurs, techniciens et élèves se sont réunis sur l’exploitation du Gaec du Gibertès, pour une journée de démonstration d’entretien des haies et de la valorisation du bois. Organisée par le Pacte en faveur de la haie avec la Chambre d’agriculture de la Lozère, le Copage, la FD Cuma, le Parc et le CAUE 48, cette journée a proposé plusieurs interventions et démonstrations pratiques. L’entreprise Norémat a présenté son sécateur hydraulique pour l’entretien mécanisé des haies. L’entreprise « Dans la ramure du Feuillage », accompagnée de la MSA, a sensibilisé les participants à l’élagage en hauteur, à l’usage sécurisé du sécateur et aux bonnes pratiques en matière de sécurité. La Cuma La Joyeuse a mis en avant la valorisation des billons et leur transport, grâce à un combiné bûche et une remorque forestière. Le déchiquetage en plaquettes a été illustré par la Sarl Roux et les établissements Hugon, démontrant l’intérêt de cette transformation pour une valorisation énergétique et le paillage. Les deux types de plaquettes sont utilisés par le Gaec du Gibertès, pour le chauffage des gites et en sous-couche des aires paillées. Enfin, le SDEE et Pierre Ressouche ont présenté une chaudière à plaquettes, soulignant le potentiel de cette ressource locale pour le chauffage. Au-delà des aspects techniques, cette journée a permis de rappeler le rôle fondamental de la haie dans nos paysages ruraux : abri pour la biodiver
Mardi 14 octobre 2025 au Buisson : Journée de démonstration de matériels d’entretien des haies et de valorisation du bois
Mardi 14 octobre au Buisson : Démonstration de matériels d’entretien des haies et de valorisation du bois
Publié le 07/10/2025
Les structures parties prenantes du Pacte en Faveur de la Haie en Lozère organisent le mardi 14 octobre au Gibertès (commune du Buisson) une démonstration de plusieurs techniques et outils pour entretenir les haies et les alignements d’arbres. Pour valoriser le bois produit lors de la taille des frênes têtards en fin d’été ou de l’entretien des haies en hiver, les agriculteurs ont plusieurs outils à disposition. Quelques-uns seront présentés, notamment en alternative à l’épareuse qui abîme les arbres (outil non adapté à la taille). Le rendez-vous est donné au Gibertès à 13h30. Seront présentés : Le sécateur hydraulique pour l’entretien latéral des petites branches (Noremat) Le travail d’un élagueur professionnel pour reprendre la taille sur des vieux frênes (Dans la Ramure du Feuillage) Une remorque forestière et un combiné à bûches (CUMA La Joyeuse) Un broyeur pour le déchiquetage en plaquettes bois (Entreprise ROUX) Une chaudière à plaquettes installée au Gibertès (SDEE) Les visiteurs pourront échanger avec les professionnels présents lors de cette journée. Les différentes machines seront en fonctionnement dans l’ordre indiqué ci-dessus. Membres du Pacte en Faveur de la Haie en Lozère : Chambre d’agriculture, Conseil Architecture Urbanisme Environnement, COPAGE, Fédération des CUMA, Parc naturel régional de l’Aubrac.
Mise en place des Paiements pour Services Environnementaux en Aubrac : Une nouveauté et une réelle opportunité pour les éleveurs
Publié le 02/10/2025
Des étudiants remontent un mur en pierre sèche à Saint Laurent de Muret - PNR Aubrac
Des étudiants remontent un mur en pierre sèche à Saint Laurent de Muret
Publié le 01/10/2025
Une vingtaine d’étudiants en Master “Tourisme, parcours management des transitions” à l’antenne de Mende, ont passé deux jours en Aubrac pour rencontrer plusieurs acteurs du tourisme et s’imprégner des enjeux du territoire. Accompagnés par le Parc, ils ont découvert la GéOde du Pic de Mus et l’Oculus du Roc des loups et ont profité d’une présentation en plein air des actions du Parc en lien avec le tourisme, l'agriculture, la filière pierre, la culture, etc. La deuxième journée a été consacrée à la découverte de la technique de la pierre sèche. Après une matinée d’apprentissage en salle, ils ont commencé à reconstruire un mur en pierre sèche dans le centre-bourg de Saint Laurent de Muret. Le chantier, encadré par 2 artisans-formateurs de l’Association des artisans bâtisseurs en pierre sèche, sera poursuivi en décembre par un autre groupe d’étudiants. Il a été l’occasion pour eux de découvrir cette technique et ses atouts en termes de développement local, de qualité des paysages, d’utilisation de matériaux locaux ou d’atouts pour la biodiversité,...
Concours national Aubrac - 27 septembre 2025
Le Parc présent à la table ronde du Concours national Aubrac [REPLAY]
Publié le 27/09/2025
Relevés enclos/exclos 2025 - Lycée agricole de Saint-Flour
Mesurer la perte de fourrages due aux cervidés, un outil de suivi,... et de formation
Publié le 23/09/2025
Pendant 5 ans, le Parc naturel régional de l’Aubrac a mesuré la perte de fourrage dans les prairies fréquentées par les biches et les cerfs des vallées des Boraldes de l’Aubrac. Les données relevées ont été suffisamment nombreuses pour considérer les résultats obtenus, une moyenne de 30 % de pertes, comme représentatifs sur le plan statistique. C’était sans compter l’implication des éleveurs dans ce programme et leur volonté de poursuivre les relevés. “Cela aurait été dommage de se priver de cet outil” explique Jean-François Bailleau, éleveur à Saint Chély d’Aubrac et membre de l’Association Agriculture en Aubrac, partenaire de cette action. “On pressentait qu’il y avait des pertes différentes selon les secteurs, en fonction probablement de la pression de chasse. Nous avons tenu à ce que les mesures soient reconduites cette année, pour nous, c’est un outil pour orienter la régulation des populations de cervidés, qui est complémentaire aux comptages des individus que réalisent l’ONF et la fédération de chasse”. Le Parc a proposé à des lycées agricoles de participer à ce travail et celui de Saint-Flour a répondu positivement. “C’était un projet intéressant à plusieurs niveaux. Pour nos élèves en Bac pro Gestion des milieux naturels et de la faune, la question de la régulation des espèces causant des dégâts fait totalement partie de leur programme. C’était intéressant également pour nos élèves en filières agricoles, qui sont pour certains directement concernés. Le travail était concret, sur le terrain et utile pour le territoire” explique Stéphanie Vialard-Mazin, leur enseignante. Une cinquantaine d’étudiants sont donc allés mesurer les pertes de fourrage dans une trentaine d’enclos-exclos. Ces installations très simples, 4 grilles de chantier disposées en carré au milieu de parcelles qui ne sont pas pâturées par des bovins, permettent de peser la quantité d’herbe qui pousse à l’intérieur et de la comparer à celle qui pousse autour, broutée par les cervidés. “On leur a expliqué le protocole scientifique, à suivre très précisément, on leur a fait faire de la géométrie, des maths, des stats…” explique l’éleveur, amusé. “Ça a aussi été une belle rencontre humaine, entre les agriculteurs du secteur et ces étudiants. Nous avons pu expliquer concrètement les problèmes posés par un trop grand nombre de cervidés sur un même secteur. L’écoute a été excellente et leurs questions très pertinentes.” Les relevés faits en 2025 montrent des résultats cohérents avec les années précédentes, en légère baisse, avec effectivement des variations selon les secteurs. Toutefois, certaines parcelles sont encore impactées à hauteur de 60 % de perte de fourrage. Ces mesures servent de base objective à la concertation locale avec les sociétés de chasse pour définir les quotas de prélèvement. Cette nouvelle collaboration avec le lycée de Saint-Flour sera reconduite l'année prochaine.