Situé en Terre-de-Peyre, à 1200 mètres d’altitude, c’est un ancien fief d’une des baronnies les plus puissantes du Gévaudan. Le château de la Baume a été construit pour moitié en 1630 par Antoine, comte de Peyre, puis achevé en 1705 par son fils le puissant et redouté César de Peyre. Le raffinement et la richesse de la décoration intérieure contrastent avec la rudesse de l’architecture extérieure. L’influence du style imposé par Louis XIV lui ont valu son surnom de “Petit Versailles du Gévaudan”.
Puissante forteresse, ce monument dont l’origine pourrait remonter au XIIIe ou XIVe siècle, est dans un état de conservation remarquable. A ce titre, il compte parmi les très rares exemples de ce type d’architecture militaire : six tours, créneaux et mâchicoulis, deux étages de chemins de ronde. Construit comme un reliquaire autour d’une chapelle orientée face au soleil levant, il y règne un mystère autour de sa construction, une âme de granite et de basalte où souffle encore l’esprit du maître d’œuvre.
Le Château de Valon domine les Gorges de la Truyère depuis le XIIe siècle. Il abrite la chapelle seigneuriale, la galerie aux armoires à costumes, les cuisines et le donjon aux trois salles superposées. Il possède un étonnant escalier défensif qui permet d’accéder à la terrasse du donjon 25 mètres plus haut.
Le village de Valon, classé « Site remarquable de France et d’Europe », est une enfilade de toits de lauzes, de vignes, de petits jardins, ainsi que de ruelles bordées de petites murailles en pierre sèche dans lesquelles poussent des valérianes.
Surplombant le village, le château fut pendant près de 8 siècles résidence de la famille d’Estaing, illustre dans le Rouergue avant de devenir, de 1836 à 2000, la maison-mère de la Congrégation religieuse Saint Joseph d’Estaing. C’est aujourd’hui la propriété de la Fondation Valéry Giscard d’Estaing qui en assure la restauration.
Monument historique du XIVe-XVe siècle, le château se présente sous la forme d’un logis rectangulaire, flanqué d’un côté par un donjon carré surmonté de mâchicoulis et de l’autre côté par une tourelle ronde d’escalier.