Le Parc naturel régional de l’Aubrac est un havre de paix, de nature préservée et d’activités ressourçantes. 139 itinéraires de randonnée référencés, 2 800 km à parcourir à pied, à cheval ou à vélo,… Sans oublier sa gastronomie, ses producteurs locaux, son patrimoine bâti et ses hébergements de qualité. Cet environnement préservé impose les efforts de tous pour le maintenir ainsi.
Un Parc naturel régional est un territoire reconnu au niveau national pour ses richesses naturelles, la valeur de son patrimoine et de ses paysages. Pour le préserver, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie soutiennent cette campagne de sensibilisation.
En référence à : Djadja, Aya Nakamura, 2018
Les paysages de l’Aubrac sont façonnés par le pâturage des bovins qui y sont présents pendant toute la durée de la belle saison. Dans leurs estives, les troupeaux sont parfois à proximité immédiate des sentiers et donc des promeneurs.
Attention à veiller à la bonne fermeture des clôtures quand les sentiers traversent les zones pâturées. Les estives sont très grandes, quand on passe, on ne voit parfois pas le troupeau. Mais si la barrière reste ouverte, les vaches peuvent s’échapper, se perdre et divaguer sur les routes, ce qui peut être très dangereux !
En référence à : Mon fils ma bataille, Daniel Balavoine, 1980
La vache Aubrac a pour qualité d’être très maternelle, c’est-à-dire qu’elle veille de près sur son veau et gare à ceux qui s’en approchent !
La plupart des vaches Aubrac ont de magnifiques cornes. Attention, elles sont aussi de vrais dangers et causent des accidents régulièrement. Une charge, une réaction de panique ou juste un faux-mouvement peut encorner celui qui se trouve à proximité, la congénère comme l’humain. Les Parcs préconisent de garder ses distances avec les troupeaux pour sa propre sécurité, mais aussi pour ne pas troubler la tranquillité des bêtes.
Si je peux je contourne largement le troupeau, je garde mes distances. Je descends de vélo et tiens mon chien en laisse.
En référence à : Le Youki, Richard Gotainer, 1988
Fidèle compagnon, le chien accompagne promeneurs et touristes lors des balades. A proximité des troupeaux, il peut effrayer une vache qui, voulant protéger son veau, a le réflexe de charger l’agresseur, et son maître avec.
Les chiens peuvent aussi être à l’origine de dérangements pour la faune sauvage en cherchant à les débusquer, en s’introduisant dans les terriers, ou en pourchassant la faune sauvage.
En référence à : Ne me quitte pas, Jacques Brel, 1972
Quand masques, mouchoirs, mégots et autres déchets en tout genre se retrouvent dans le milieu naturel, c’est tout un écosystème qui est pénalisé : dégradation du paysage, pollution des eaux, intoxication de la faune… Le Parc de l’Aubrac en appelle au civisme de chacun pour faire changer les comportements et ne plus voir de déchets volontairement jetés dans la nature.
Je prévois un sac poubelle pour mettre mes déchets en tous genres (y compris épluchures et crottes de chiens). J’utilise les conteneurs et poubelles ou je ramène mes déchets. Je laisse chaque endroit aussi propre qu’à mon arrivée. Si je peux, je ramasse les déchets que je trouve.
En référence à : Ma Benz, NTM, 1998
Nos routes ne sont pas utilisées que par les voitures. Vélo de tourisme, randonneurs, pèlerins sur le chemin de Saint Jacques,… autant de raisons pour garder une allure modérée et profiter des paysages.
Le trafic routier est aussi source de graves préjudices pour la faune sauvage. Les premiers touchés sont les rapaces nocturnes, les chauves-souris et les amphibiens. Au-delà de leur action de préservation, avec par exemple l’installation de passage à faune, les Parcs recommandent tout simplement de ralentir sa vitesse pour diminuer le risque de mortalité de ces animaux.
En référence à : Laissez-moi danser, Dalida, 1979
Pour de nombreux promeneurs, la cueillette fait partie du plaisir de la balade. Encadrée par une législation souple, la cueillette peut être tolérée dans certains espaces naturels. Toutefois, de manière générale, les Parcs recommandent de ne pas prélever de flore sous toutes ses formes (bouquet de fleurs, cueillette des baies, plantes sauvages, etc…) car c’est bien souvent tout un écosystème qui trouve son équilibre par la présence de ces végétaux, dont certains peuvent d’ailleurs être protégés (même quand elles sont communes ou très fréquentes à un endroit)
Anémone pulsatile, narcisse des poètes, ligulaire de sibérie ou fritillaire pintade sont de très jolies fleurs présentes sur l’Aubrac, et protégées.
Je les admire, les photographie, les dessine. A ne prendre qu’en photo !
En référence à : Toi mon toit, Eli Medeiros, 1986
La faune sauvage subit de plein fouet la surfréquentation des milieux. La saison estivale est une période clé pour les animaux de par leur cycle de reproduction et d’élevage des jeunes. Ainsi, les Parcs recommandent de ne pas interagir avec les animaux, ou de prendre contact avec les structures spécialisées dans l’accueil et le soin à la faune sauvage en cas d’animal vu « en détresse ».
Je reste discret, je laisse l’enceinte et le drone éteints dans le sac à dos. Je reste à bonne distance de la faune sauvage. Pour l’observer, je m’équipe de jumelles, je reste loin, sans la suivre, ni la nourrir.
En référence à : Chacun sa route, Tonton David, 1994
Chemin de Saint Jacques, Tour des Monts d’Aubrac, voies vertes, sentiers d’interprétation et autres parcours maillent le territoire et s’adaptent à toutes les pratiques, familiales ou sportives. Les Parcs appellent les promeneurs à respecter le balisage de ces itinéraires.
Je reste sur les chemins balisés, j’évite l’érosion des sols, je respecte les propriétés privées, la faune, la flore et je préserve les terrains cultivés.
En référence à : Love is all, Roger Glover et Guest, 1974
Les rivières, lacs et zones humides (tourbières, prairies humides…), très nombreux sur l’Aubrac, constituent un patrimoine naturel majeur et un enjeu essentiel pour la préservation de la ressource en eau pour l’ensemble des usagers face aux effets du changement climatique. Le Parc est engagé dans de nombreuses actions de réhabilitation et de préservation de ces milieux d’exception.
En référence à : Retiens la nuit, Johnny Hallyday, 1961
L’éclairage nocturne, qu’il provienne d’une infrastructure, d’un particulier, d’une entreprise ou d’une collectivité, peut impacter la qualité du ciel étoilé et la biodiversité telle que les chauve-souris ou les insectes. Comme de très nombreux Parcs, l’Aubrac s’engage depuis 2020 pour mieux connaître et valoriser la ressource nuit. Les communes de Mur-de-Barrez, Chaudes-Aigues, Prades d’Aubrac, Marchastel, Saint Chély d’Aubrac ont été accompagnées afin de faire évoluer leurs pratiques d’éclairage en permettant de maîtriser la pollution lumineuse, en réduisant la consommation énergétique, en réduisant leur impact.
En référence à : Les restos du Cœur, Jean-Jacques Goldman, 1994
La montagne est un milieu vivant où de multiples acteurs se côtoient. Randonneurs, cyclistes, cavaliers mais aussi éleveurs, forestiers, chasseurs,…
Pour partager le milieu en harmonie, les Parcs prônent le respect et la bienveillance.