« Une gouvernance territoriale garante d’une gestion équilibrée et d’une vision prospective de l’Aubrac »

Le diagnostic du Programme de transition énergétique et climatique de l’Aubrac a été délivré à la fin de l’année 2021. Lors du plan d’action provisoire existant, il a été soulévé la nécessité d’avoir un outil d’aide à la décision pour le territoire sur l’adaptation au changement climatique. La méthodologie TACCT proposée par l’ADEME, pour « Trajectoire d’adaptation au changement climatique des territoires », permettra la mise en œuvre de cet outil. De plus, elle permettra, d’actualiser et d’améliorer le diagnostic climat finalisé en 2021.

Le Parc naturel régional de l’Aubrac fait partie des 11 territoires d’Occitanie accompagnés par l’Ademe.

Un outil transversal pour l'adaptation des territoires au changement climatique

Des démarches sur l’adaptation au changement climatique se réalisent déjà sur le territoire. L’exemple le plus important est celui de l’outil AP3C développée par le SIDAM. Néanmoins, aucun de ces outils permet de traiter la problématique d’une manière non sectorielle ni thématisée.

  • La méthodologie TACCT prévoit la formation d’un Comité de pilotage composé d’élus qui pourront bénéficier d’un programme de formation et d’acculturation aux enjeux du changement climatique (Fresques du Climat, ClimatStory, visites de terrain,…) ainsi que des ateliers de concertation. Les techniciens des collectivités ainsi que les associations du territoire pourront également participer à ces temps de formation et de concertation.
  • Un diagnostic sur les aléas climatiques et la vulnérabilité du territoire face au changement climatique seront étudiés et territorialisés. Exemples d’indicateurs étudiées : changement de la température de l’air, changement de la pluviométrie, nb de jours de gel, enneigement, épisodes caniculaires…
  • Ces données seront diffusés via la création d’un “Observatoire du changement climatique en Aubrac”. Cette information permettra d’alimenter les travaux de rédaction des documents d’urbanisme des collectivités du territoire de manière à mieux prendre en compte les enjeux du changement climatique dans les politiques d’aménagement local.
  • Le Parc de l’Aubrac, composé d’une diversité des ingénieurs et techniciens qui travaillent sur des thématiques différentes, se positionne comme un des organismes locaaux de référence sur la thématique du changement climatique.

Le programme TACCT bénéficiera à l’ensemble des communes du Parc ainsi qu’à celles des Communautés de communes de :

  • Aubrac Carladez et Viadène
  • Saint Flour Communauté,
  • Hautes Terres de l’Aubrac,
  • Terres d’Apcher Margeride Aubrac,
  • Gévaudan,
  • Aubrac Lot Causse Tarn.

Les acteurs mobilisés

  • Les régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes,
  • Les départements et leurs services : Aveyron, Cantal et Lozère, le Syndicat Départemental d’Energie et d’Equipement de la Lozère, les Syndicats d’énergies de l’Aveyron et du Cantal.
  • Les services de l’Etat : DREAL Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes, DDT de l’Aveyron, du Cantal et de la Lozère,
  • Les élus du Parc : Commissions Energie, Agricole et Tourisme.
  • Les Chambres consulaires : Chambres d’Agriculture, Chambres des métiers et Chambres de commerce et d’industrie d’Aveyron, du Cantal et de la Lozère,
  • Les Communautés de communes : Aubrac Carladez Viadène, Hautes terres d’Aubrac, Gévaudan, Terre d’Apcher Margeride Aubrac, Saint Flour Communauté, Aubrac Lot Causse Tarn,
  • Les Pôles d’Équilibre Territorial et Rural du Gévaudan et du Haut Rouergue,
  • Acteurs de l’Agriculture : Le Groupement de Valorisation Agricole Caldagues Aubrac, l’UPRA Aubrac, le Comité de développement Agricole du Nord Aveyron, le Service interdépartemental pour l’animation du Massif central et la Conférence des Présidents des organisations Agricoles du Massif central, la Fédération des Coopératives d’utilisation de machines agricoles et l’INRAE.
  • Acteurs de la biodiversité : Agence Régionale de la Biodiversité, Conservatoire des Espaces Naturels, Conservatoire Botanique, Office français de la Biodiversité.
  • Acteurs de la forêt : l’Office national des forêts, le Centre régional de la propriété forestière, le Syndicat des collectivités forestières, Interprofessions du bois, MFR Javols, Francesylva Aveyron, Cantal et Lozère.
  • Acteurs de l’eau : Syndicat mixte Lot Dourdou, EDF Hydro Lot-Truyère,
  • Acteurs de l’Education : Centre permanent d’initiatives pour l’environnement de Haute Auvergne et du Haut Rouergue, Réseau d’Éducation à l’Environnement de Lozère.
  • Acteurs du Tourisme : Offices de tourisme du territoire, Comités régionaux du Tourisme d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes, Comités départementaux d’Aveyron, du Cantal et de Lozère.
  • Les observatoires : L’Observatoire Régional Climat Energie en Occitanie et l’Observatoire Régional de l’Énergie et des Gaz à Effet de Serre.
  • Réseau associatif : CLCV – Association nationale de consommateurs et usagers de l’Aveyron, du Cantal et de la Lozère, Canopée Aveyron, Le Labo d’Aqui, les Amis du Parc, l’Association Agriculture en Aubrac, Arbres, haies, paysages Aveyron, les Foyers ruraux de l’Aveyron, du Cantal et de la Lozère, ADOC-Agir Durablement Olt et Causses,…
  • Les financeurs : Agence de l’eau Adour et Garonne, ADEME Occitanie.
  • Autres : Agence régionale Énergie Climat Occitanie, Fédération de Chasse, Association de pêche, CEREMA, Réseau d’expertise sur les changements climatiques en Occitanie, Syndicat de la Montagne, Syndicat Mixte Intercommunal pour la Collecte et le Traitement des Ordures Ménagères

Période

Janvier 2024 – décembre 2025

Financeurs

Agence de l’Eau Adour-Garonne
ADEME - Agence de la transition écologique

Élus et agents

Silvia Estevez-Santos
Silvia Estévez Santos
Chargée de mission Energie, Climat

Les actualités Energie, climat

Journée technique sur l'arbre fourrager - 19 août 2025 à La Trinitat
Faire de ses haies un complément fourrager
Publié le 05/09/2025
Mickaël Bernard, chercheur à l'Institut de l'élevage, est venu présenter ses résultats de recherche sur les valeurs nutritives de différentes espèces d'arbres présents dans les haies des parcelles pâturées. Valeurs nutritives des feuilles : Mûrier et peuplier noir ont des valeurs de digestibilité comparable au ray-grass anglais, où environ 90 % de la matière est digestible. Le frêne reste hautement digestible, autour de 80%. Les rameaux, fines tiges de l'année, sont digestibles mais sont beaucoup moins riches que les feuilles. D'autres feuilles d'arbres sont également très riches en matières azotées : plus de 160 g/kg pour l'aubépine ou le peuplier noir, 142 g/kg pour l'érable champêtre, 120 g/kg pour le frêne, plus de 110 g/kg pour l'aulne et le tilleul. Pour comparaison, un foin en début d'épiaison est à 127 g/kg. Les chercheurs ont aussi évalué l'évolution de la matière azotée des feuilles au cours de la saison. Les valeurs sont globalement stables entre le 1 août et le 15 septembre, et diminuent un peu pour le peuplier noir. Il est donc favorable de donner la feuille aux animaux jusqu'en septembre. Pratiques de taille : L'après-midi, la visite d'une parcelle a permis de montrer les pratiques de taille à adopter et les conseils pour faciliter l'ingestion par les vaches : étaler les branches, ne pas couper trop d'un coup, laisser les branches plusieurs jours à disposition. Essences adaptées à l'Aubrac et aux évolutions du climat : érable champêtre, peuplier noir, tilleul à grandes feuilles, aulne glutineux, et le mûrier sur les versants les plus chauds et secs. Les chercheurs n'ont pas étudié toutes les espèces d'arbres et arbustes. Pour en savoir plus : [Webinaire] La feuille : un complément de la ration estivale > Valeurs alimentaires des feuilles de haies et d’arbres >
Vache aubrac allaitante - André Méravilles
Porter une réflexion collective sur l’adaptation des élevages allaitants
Publié le 04/09/2025
Pour sa conférence annuelle sur l’agriculture, le Parc naturel régional de l’Aubrac invite cette année Patrick Veysset, ingénieur de recherche à l'INRAE de Clermont-Ferrand, spécialiste des élevages bovins allaitants. Après une analyse de l’évolution des structures, des systèmes de production et de l’économie des exploitations d’élevage de bovins allaitants sur les 30 dernières années, il proposera un temps d’échange prospectif sur les scénarios et adaptations possibles. “Mon constat peut paraître pessimiste” introduit le chercheur avant de préciser “du moins, si l’on n’engage pas ensemble, c’est-à-dire avec les éleveurs et les différents acteurs de la filière, une réflexion sur l’avenir de nos élevages. C’est important de revenir d’abord sur l’évolution sur les 30 dernières années des structures d'exploitations, des pratiques, de la productivité et de l’économie des fermes et des revenus des éleveurs. La connaissance de ces évolutions sur le long terme permet de comprendre la situation actuelle avant de questionner l’avenir. Je proposerai également des hypothèses d’évolution à l’horizon 2050 qui tiennent compte du changement climatique, de l’évolution des marchés, des politiques agricoles,... Selon les résultats de mes travaux de recherche, je constate globalement que l’élevage bovin allaitant produit de moins en moins de richesse et est de moins en moins efficient du point de vue technique. Le renouvellement des générations est difficile. Néanmoins, pour préserver l’élevage allaitant dans le Massif central, plusieurs pistes de réflexion se dessinent : sur la taille des exploitations, et celle des collectifs de travail ? Sur les types d’animaux et leur adaptation aux différents marchés ? Sur les systèmes d’exploitations : comment réduire les aliments achetés ? Limiter la mécanisation ?... Je suis convaincu d’une chose, c’est que ces questions doivent être abordées sans tabou entre les différents acteurs de la filière et avec, évidemment, les éleveurs.” Cette conférence intervient en même temps que la création d’un Observatoire économique de la filière viande de l’Aubrac par le Parc naturel régional de l’Aubrac avec les partenaires locaux. “Le travail de M. Veysset entre en résonance avec celui que nous engageons tout juste” explique Stéphanie Ingels, chargée de mission filières locales et valorisation des produits au Parc. “Cet observatoire sera un outil commun pour avoir une connaissance partagée des données socio-économiques de l’activité d’élevage sur le territoire du Parc de l’Aubrac. Il nous permettra entre autres d’interroger les questions de revenu des éleveurs, de transmission des fermes, de création de valeur… Plus qu’une photographie à un instant T, il fonctionnera dans la durée. Il devra apporter une vision prospective pour identifier des leviers d’actions collectives.” L’Observatoire de la filière viande de l’Aubrac sera opérationnel au deuxième semestre 2026. “L’Adn d’un Parc est bien d’être un lieu d’échange, de concertation avant d’impulser des projets. Le temps d’échange qui suivra la présentation de M. Veysset alimentera sans aucun doute une réflexion plus globale sur l’accompagnement que le Parc pourrait apporter aux projets des acteurs du territoire” termine la chargée de mission.
Observatoire des prairies de l'Aubrac - PNR Aubrac
Un observatoire des prairies à narcisses de l’Aubrac
Publié le 04/09/2025
Un Observatoire des prairies du Massif central est créé cette année par l’INRAE et les Conservatoires botaniques nationaux. Pendant les 10 années à venir, leur diversité floristique, les quantités et qualités de fourrages produits,… seront relevés et analysés. Face au changement climatique, ce travail devra permettre de développer les connaissances scientifiques et de créer des outils d’aides à la gestion. Avec un groupe d’une dizaine d’éleveurs volontaires, le Parc naturel régional de l’Aubrac participe à ce suivi avec un focus particulier sur les prairies à narcisses des poètes. Vendredi 29 août, les résultats de cette première saison d’observation ont été présentés aux éleveurs et partenaires du projet. “Chez moi, nous sommes passés de 500 à 700 kg de fleurs récoltées il y a 10 ans, à environ 150 kg ces dernières années” décrit C. Vialard, éleveur à Nasbinals. “Alors que je n’ai rien changé dans mes pratiques !” s’interroge-t-il. “Sur mes prairies, je ne constate pas une telle baisse” poursuit un second éleveur à La Trinitat. “Mais c’est important pour moi d’avoir un regard plus précis sur mes prairies à narcisses, de mieux connaître leur composition botanique. Ça me permet d’avoir conscience de cette richesse pour mieux la préserver pour le futur”. “Je trouve ce travail intéressant pour réfléchir à mes pratiques et les adapter au mieux pour conserver les narcisses” ajoute un troisième. “Il faut aussi considérer que les prairies à narcisses sont un atout fort pour les paysages et l’attractivité du territoire” termine G. Diaz, accompagnateur en montagne. Ce printemps, 10 parcelles ont été suivies chez 9 éleveurs : comptage de fleurs et de pieds, analyse qualité et quantité de foin, suivis botaniques. Cette première année de suivi a été réalisée par Chloé Sillon, étudiante en Master 2 à l’université Grenoble et stagiaire au Parc. Les prairies observées sont en bon état de conservation. La stagiaire a dénombré 45 fleurs au mètre carré en moyenne, et jusqu'à 80 fleurs au maximum. Jusqu’à 58 espèces ont été observées sur 25m² ! Les différents résultats ont été analysés au regard des pratiques de fertilisation et de fauche pour tenter d’identifier plusieurs préconisations de gestion. Globalement, c’est une mosaïque de prairies variées qui permet d’assurer au mieux une production de fourrage satisfaisante et résiliente aux modifications climatiques. Un panel comprenant des prairies plus productives et fertilisées, et des prairies plus diversifiées, moins productives mais plus résistantes aux aléas. Les prairies à narcisses font partie de celles-là. Si un juste apport de fumier à l’automne leur est bénéfique, de trop forts apports au printemps et des passages répétés d’engins agricoles semblent les mettre à mal.
Fourrage de feuille de frêne - PNR Aubrac
Compléter l’alimentation des bovins avec les feuilles des haies
Publié le 24/07/2025
Lorsque qu’en septembre, souvent même dès août, les prairies jaunissent et l’herbe disponible n’est plus suffisante pour nourrir les troupeaux, il est traditionnellement donné aux vaches des feuilles de frêne qui complètent bien leur ration alimentaire. Mais savez-vous qu’il n’y a pas que le frêne qui puisse être donné aux bovins ? Mardi 19 août, le Parc naturel régional de l’Aubrac et la mission Haie Auvergne reçoivent Mickaël Bernard, de l’IDELE Limousin. Il viendra présenter les résultats de plusieurs études qu’il a mené pour analyser la digestibilité, l’appétence et les valeurs nutritives d’un panel d’espèces d’arbres présents dans les haies de nos bocages : peuplier, érable, tilleul, orme, chêne, noisetier ou aussi châtaignier et acacia dans les secteurs les plus au sud. Après un exposé en salle le matin, la journée se poursuivra sur le terrain l’après-midi pour échanger avec le public sur les méthodes de taille des arbres et d’exploitation de cette ressource. “La pousse de l’herbe pâtit du changement climatique, le frêne est menacé par cette maladie, la chalarose, qui se propage de plus en plus. Complémenter l’alimentation des bovins en venant couper de temps en temps quelques branches des haies des parcelles, quand elles restent vertes en fin d’été, est une solution intéressante” explique Ugolin Bourbon-Denis, chargé de mission agro-environnement au Parc. “Les feuilles d’arbres ne peuvent pas remplacer l’herbe qui constitue la ration de base des bovins, mais cette diversification peut être bénéfique dans leur bol alimentaire. Au lieu de voir la taille des haies comme une contrainte, voyons comment en faire une ressource supplémentaire. On peut utiliser les haies existantes. On peut même en planter de nouvelles avec des espèces spécifiquement sélectionnées pour faire du fourrage d’arbre” termine-t-il.
Inauguration des nouveaux services du Train de l'Aubrac - PNR Aubrac
De nouveaux services pour encourager l’utilisation du Train de l’Aubrac
Publié le 11/07/2025
Bornes numériques d’informations, bornes de recharge et de réparation de vélos, casiers de consigne avec possibilité de recharger son téléphone,... Mais aussi une carte interactive qui renseigne sur les horaires des trains, des bus, sur les itinéraires rando, vélo, les sites des Offices de tourisme,.. Et un podcast à écouter en voyageant, pour découvrir l’histoire et les enjeux de ce « Train de la Montagne ». “Ces nouveaux services sont des innovations que nous sommes fiers d’avoir soutenues” raconte Mme Peyre, de l’Agence nationale pour la Cohésion des Territoires (ANCT) qui a financé ce projet de redynamisation de la ligne du Train de l’Aubrac aux côtés de la Région Occitanie, des collectivités et du Parc. “Les collectivités ont travaillé ensemble à l’identification et à la création de ces services, elles ont agi localement, concrètement. C’est un projet exemplaire en termes de coopération locale” termine-t-elle. Ce mercredi 9 juillet, ils étaient une cinquantaine d’élus et d’agents des communes et des communautés de communes, Offices de Tourismes et partenaires, à embarquer à la gare de Campagnac-Saint-Geniez pour rejoindre Saint-Flour en train. “En 2022, l’ANCT avait lancé un appel à projet pour permettre aux collectivités d’innover pour encourager les mobilités décarbonées en milieux rural. Grâce au Parc naturel régional de l’Aubrac qui a porté notre candidature, notre projet a obtenu le soutien de l’ANCT et un financement de presque 300 000 euros” explique Michèle Castan, élue à Bourgs sur Colagne et au Parc. “Par le passé, il a fallu se battre pour obtenir la réalisation de travaux” a rappelé Martine Guibert, élue régionale Auvergne-Rhône-Alpes. “En 2019, la ligne était condamnée pour raison de sécurité. Puis nous avons obtenu la réalisation de travaux, cofinancés par les régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes, l’État et la SNCF. Avant une deuxième phase de travaux en 2023. Aujourd’hui, il y a une vraie appropriation de la ligne par les acteurs locaux, une dynamique s'est installée et ce n'est que le début” a-t-elle poursuivi. “Ce n’est pas nouveau !” a pointé Alexandre Moisescot. Sa compagnie artistique, Gérard Gérard, a réalisé les 25 podcasts qui accompagnent désormais ce voyage en train. “Le Train de l’Aubrac c’est 30 ans de lutte, du Comité pluraliste, de l’AMIGA, d’élus et de citoyens. C’est une ligne de vie, pour les habitants d’abord, pour le commerce, le fret, et en plus pour les touristes”. A Saint-Flour, Marie Petitimbert, adjointe à la Ville de Saint-Flour et présidente de l’Office de tourisme a présenté l’ambition que les élus ont pour leur gare. “On n’est qu’à 400 mètres des commerces de la ville basse. Ici passent l’itinéraire VTT et gravel de la Grande traversée du Massif central et le chemin de Grande Randonnée Urbain V qui va jusqu’à Avignon,... Nous voulons participer à l’essor d’un tourisme plus respectueux, faire de cette gare, à l’avenir, un pôle multimodal qui offre de vraies alternatives à “l’autosolisme”. Comme au Monastier, où Lionel Bouniol, maire de Bourgs sur Colagne et élu à la Communauté de communes du Gévaudan, a présenté l’ensemble des services désormais disponibles à la gare, grâce à l’installation d’une halte, et dans le centre-bourg à proximité : Location de vélos, voiture électrique partagée, bornes de recharge vélos et voitures, casiers de consigne, borne interactive… “C’est un projet qui a rassemblé au-delà des frontières départementales” souligne Marc Guibert, vice-président du Parc naturel régional de l’Aubrac. “Le confier au Parc, c’était reconnaître son rôle de coordinateur, de facilitateur, reconnaître la pertinence de son entité géographique, économique, écologique, social et culturel”. André Valadier, président-fondateur du Parc, profitant de ce voyage avec son épouse Geneviève, a tenu à rappeler avec malice que “ce projet s’inscrit totalement dans le projet du Parc : sauvegarder, mettre en valeur, et partager l’Aubrac”.
Observatoire des prairies de l'Aubrac - PNR Aubrac
Trois journées de prospection botanique pour préparer la création d'un observatoire des prairies
Publié le 04/07/2025
Céline Carayol - Communication Parc naturel de Aubrac ven. 11 juil. 10:20 (il y a 7 jours) À Camille, Ugolin Pareil pour celui-là ? Tests des protocoles de l'Observatoire des prairies 4 membres de Conservatoires botaniques (Bassin parisien, Pyrénées/Midi-Pyrénées, Massif central, Méditerranéen) et deux chercheurs de l'INRAE de Clermont-Ferrand sont venus en Aubrac trois jours afin de s'accorder sur les protocoles de suivi les plus adaptés. Les tests se sont tenus sur les pistes de ski de Saint Urcize. Les milieux naturels étaient très diversifiés avec près de 80 espèces recensées sur 400m². Les chercheurs ont testé plusieurs dimensions de placettes de suivi et en grand nombre. Ils pourront ensuite déterminer le nombre et les dimensions des placettes idéaux pour obtenir le plus d'informations en un minimum de temps. Les essais se sont tenus sur des milieux très divers : pelouse, prairie maigre, lande, prairie riche. Ces trois journées de prospection botanique intense ont permis de détecter plus de 100 espèces végétales sur les pistes de ski, avec des résultats attendus pour l'automne.
Enercoa - Energies Coopératives de l’Ouest Aveyron
Des solutions innovantes de production locale d’électricité
Publié le 20/06/2025
De nouvelles fonctionnalités pour l'Observatoire photographique des paysages de l'Aubrac
Publié le 12/06/2025
Retour historique sur l’observatoire photographiques des paysagesUne recherche iconographique a été menée pour retrouver des cartes postales et clichés anciens correspondant aux points de vue actuels de l’observatoire. L’objectif est de retrouver des cadrages proches, permettant une lecture comparative sur près d’un siècle d’évolution. Ces documents renforcent la portée de l’observatoire en plaçant les transformations du territoire dans une continuité historique. On retrouve par exemple une vue du Pont de Gournier datant de 1950 ou un cliché de Chaudes-Aigues datant de 1910.Croquis annotés : donner des clés de lecture à l’observatoire photographique des paysages de l'AubracAfin de faciliter la compréhension des clichés, treize prises de vue sont désormais accompagnées de croquis annotés. Ces croquis sont accessibles sur la plateforme en ligne en cliquant sur l’icône « crayon ». Ils mettent en avant les éléments structurants du paysage, importants pour anticiper les évolutions futures, et révèlent les points d’intérêt susceptibles d’évoluer : formes urbaines, dynamiques agricoles, éléments naturels ou géologiques.L’objectif est de sortir d’une lecture uniquement technique pour proposer une médiation pédagogique accessible au grand public. Ces annotations permettent d’articuler des sujets aussi variés que l’urbanisation, la biodiversité ou le paysage. Les croquis disponibles notamment sur Saint-Juéry, Saint-Urcize, Alpuech ou encore Lacroix-Barrez offrent aussi des clés de lecture applicables aux autres vues de l’observatoire, pour faciliter la prise en main autonome de l’outil avec plusieurs niveaux de lecture.
Tourbières d’Yrisson - PNR Aubrac
Lancement d’une étude des tourbières d’Yrisson, de Sagne Haute et de Tras Recous
Publié le 16/05/2025
Forêt ancienne en Aubrac - Bruno Calendini
Protéger les vieilles forêts, on s’y met !
Publié le 29/04/2025
Jeudi 15 mai à Condom d’Aubrac, une journée technique est consacrée à la présentation des outils existants, méthodes de gestion forestières, outils réglementaires et compensations financières, pour préserver les parcelles de forêts anciennes, réserves de biodiversité et ressources pour la résilience des forêts exploitées. Gestionnaires forestiers, propriétaires et élus des communes sont invités à venir pour mieux connaître le rôle de ces forêts oubliées, et à envisager de les valoriser d'une manière adaptée à leur grand âge ! “Dans une forêt, la présence de vieux bois en décomposition favorise une grande diversité d’insectes” explique Marieke Paardekooper, chargée de mission Forêt au Parc naturel régional de l’Aubrac. “Plusieurs petits îlots de maturité, dans une forêt exploitée, renforce sa résilience face aux aléas, tempêtes, sécheresse, maladies ou parasites,… et au changement climatique.” On estime que les forêts dites « anciennes » représentent près de 35 % des forêts de l’Aubrac. On les dit « anciennes » si l’on est capable de savoir qu’elles sont âgées d’au moins 150 à 200 ans environ. La matinée se déroule de 10h à 12h à la salle des fêtes de Condom d’Aubrac, avec les interventions de J. Migeot, du Conservatoire botanique de Midi-Pyrénées, A. Lieurade du Parc des Causses du Quercy et J. Bussière du Parc des Grands Causses. Puis de 13h30 à 16h30, les participants sont invités à approfondir les échanges sur le terrain en visitant deux forêts anciennes à Condom d’Aubrac. Cette journée est ouverte à tous et organisée avec l’Association des Parcs du Massif central. Inscription auprès de marieke.paardekooper@parc-naturel-aubrac.fr.