Des jardins urbains inspirés des paysages de l’Aubrac
Publié le 23/05/2025
Comment s’inspirer des paysages uniques de l’Aubrac pour repenser les jardins urbains ? La question a guidé Titiane Haton et Anna Lena Hahn, créatrices de l’Atelier Za’atar, dans un long projet d’exploration du territoire en lien avec de multiples acteurs de la commune de Saint Chély d’Apcher et au-delà : Mairie, Communauté de communes, Jardins partagés, étudiants du lycée agricole, Jardin botanique de l’Aubrac et CAUE de Lozère.
Mi-mai, les créatrices sont revenues à Saint Chély d’Apcher pour faire aboutir plusieurs expérimentations : la plantation du giratoire du Sacré Coeur avec les agents communaux, la plantation d’un jardin au sein des Jardins partagés avec les étudiants du BTS Gestion et protection de la nature. Et une consultation publique pour l’aménagement de la prairie qui fait face au Quartz.
“Dans ces espaces verts, nous avons exploré la possibilité d’implanter des espèces issues de la flore locale, espèces emblématiques de l’Aubrac et plantes résilientes aux conditions urbaines et au climat qui évolue” explique Titiane Haton. “Nous avons prélevé quelques plantes avec le Jardin botanique d’Aubrac, mais nous avons notamment travaillé avec la pépinière Astrance qui utilise des semences sauvages et locales. Nous avons cherché à créer une dynamique à la fois esthétique, écologique et fonctionnelle.” Pascal Dalle, responsable des services techniques de la mairie a salué leur travail “Leur démarche a été bien perçue. A la place des annuelles que nous renouvelions chaque année, nous avons des plantes plus durables, plus persistantes et qui demanderont a priori moins d’entretien. C’est une nouvelle façon d'appréhender les espaces verts.” “Nous avons très bien travaillé avec la mairie, les échanges avec les habitants et Madame le maire pour la prairie du Quartz ont été riches, je suis certaine que ça aboutira à la création d’un très joli espace” raconte Titiane Haton.
“Avec Titiane et Anna Lena, nous avons créé une proposition concrète pour montrer qu’un jardin urbain peut s’ancrer dans son paysage d’origine, et faire germer une autre manière d’habiter la ville” résument les étudiants qui se sont investis dans ce travail.
Cette résidence de territoire initiée par le Parc naturel régional de l’Aubrac a été réalisée grâce aux financements de la Communauté de communes Terres d’Apcher Margeride Aubrac et de la DRAC Occitanie, en partenariat avec la commune de Saint Chély d’Apcher.