Atlas des besoins et des consommations foncières

L’une des missions du Parc naturel de l’Aubrac est de construire une politique de l’habitat innovante et durable.

Dans un premier temps, le Parc a engagé une étude pour mieux connaître les dynamiques d’accueil de nouvelles populations : installation dans du bâti existant ou construction neuve. Dans un territoire où le foncier est porteur d’enjeux agricoles, touristiques et paysagers, cette étude amène une réponse pertinente aux besoins, en limitant les consommations sur les terres agricoles et naturelles.

L’Aubrac se distingue d’autres territoires ruraux par un solde migratoire dynamique (340 arrivées de plus que de départs chaque année sur le territoire) qui pourrait dépasser à court terme le déficit du solde naturel (420 décès de plus que de naissances chaque année). Cette attractivité vis-à-vis de l’extérieur rayonne sur tout le territoire national avec deux principaux contingents :

  • Les territoires hors PNR des départements voisins (Lozère, Aveyron, Cantal) représentant 1 tiers des arrivées ;
  • Des départements urbains du Sud et de l’île de France (Haute-Garonne, Bouches-du-Rhône, Hérault, Paris, Seine-Saint-Denis) représentant un peu moins d’un tiers des arrivées.

Cette vitalité des arrivées repose à la fois sur des choix de déménagements « radicaux », comme le passage d’un territoire urbain à l’Aubrac, et sur des logiques plus locales de rapprochement des emplois pour des populations venant du reste de la Lozère et du Cantal.

Ces dynamiques alimentent un solde migratoire positif dans quasiment toutes les tranches d’âge. Combiné aux mutations sociologiques (desserrement des ménages), l’accueil de ces nouveaux ménages génère des besoins fonciers importants. Dans un territoire appuyé sur une qualité agricole et paysagère exceptionnelle, la consommation d’espace et la gestion de ces besoins fonciers constituent un enjeu fondamental.

L’analyse s’intéressait aussi à l’impact foncier de chaque type de logement. Par exemple 130 m² pour une maison de bourg, 1 800 m² pour un pavillon. Les communes les plus peuplées du territoire ont été examinées afin de définir la typologie des logements, leur situation, en extension ou en renforcement de la trame urbaine existante, leur implantation géographique, etc. Cette analyse permet de matérialiser l’évolution urbaine et d’intégrer des éléments de réflexion lors de l’élaboration des documents d’urbanisme.

L’ensemble du diagnostic aboutit à une évaluation des besoins de logement, mais également en matière d’immobilier d’entreprise, très consommateur en espace. Un ensemble de photos aériennes des bourgs a été pris, engendrant une nouvelle vision de la consommation de l’espace et de l’impact des constructions. A moyen terme, ces clichés faciliteront l’analyse des modalités d’extension ou de densification urbaine des communes.

Outil d’amélioration de la connaissance locale, l’Observatoire des besoins et des consommations foncières permet maintenant aux élus de prendre en main ce sujet. C’est un outil mobilisable à chaque étude de conception ou de modification de document d’urbanisme, tels que les PLUi ou les SCoT, ou pour des projets d’aménagements d’envergure.

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Actualités

Mobilier rural - Chapelle du Roc à Huparlac - PNR Aubrac
Le promontoire de la chapelle du Roc aménagé pour inspirer les communes de l’Aubrac
Publié le 14/11/2025
“Le rendu est génial, je suis tellement contente que ces installations soient terminées !” glisse furtivement Denise Bongrand, secrétaire de la mairie d’Huparlac qui a œuvré dans l’ombre pour rassembler les informations historiques et patrimoniales aujourd’hui présentées sur une poignée de panneaux d’interprétations implantés autour du promontoire de la Chapelle du Roc. Vendredi 14 novembre, Monsieur le maire, Christian Laborie, avait invité Marc Guibert, vice-président du Parc naturel régional de l’Aubrac, Jean Valadier, président de la Communauté de communes Aubrac Carladez Viadène, ainsi que des habitants et élus pour marquer la fin de la mise en place du mobilier rural créé pour les collectivités de l’Aubrac. Ce mobilier, imaginé par un groupe de travail d'élus du Parc, a été conçu sur-mesure pour l’Aubrac : robuste, simple à installer et à maintenir dans la durée. Il est réalisé à partir de matériaux locaux et résistants : le bois de châtaignier et le granit. Ce projet, soutenu par la Région Occitanie et la Région Auvergne Rhône-Alpes, a été créé pour être reproduit dans d'autres communes du Parc de l'Aubrac. “L’aménagement du territoire et la préservation des paysages sont parmi les missions phares de la Charte du Parc” explique Marc Guibert. “Ces mobiliers maintenant à disposition des communes sont une solution “made in aqui” pour leur permettre de s’inscrire dans ces objectifs de la Charte pour laquelle elles se sont engagées. Et le Parc les accompagne, on fait ensemble, on développe en cohérence, on préserve sans mettre sous cloche. C’est un projet concret, basique, qui met en valeur le village”, poursuit-il. “Je veux remercier vivement le Parc d’avoir sélectionné Huparlac pour cette phase de conception, et la Communauté de communes pour son accompagnement financier” pointe en premier lieu Christian Laborie. “Avec cette belle vue, ces espaces de repos et de pique-nique, le site est sublimé, la commune est valorisée, les habitants et les visiteurs sont conquis. J’en suis immensément fier” termine-t-il.
Résidence Patrimoines - Marion Danset - PNR Aubrac
Des cartes artistiques pour raconter le territoire des Causses à l’Aubrac
Publié le 07/11/2025
Après une année entière ponctuée d’arpentages et de rencontres, les jeunes architectes Marion Danset et Nicolas Hirtz en résidence artistique sur le territoire de la Communauté de communes des Causses à l’Aubrac, exposent le fruit de leur travail vendredi et samedi 21 et 22 novembre à la Galerie Lenoir à Saint Geniez d’Olt et d’Aubrac. “C’était notre premier travail artistique” raconte Nicolas, “nous qui sommes formatés au dessin d’architecture, nous avons beaucoup aimé déployer une approche plus sensible. Nous avons croisé en permanence les données brutes de cartographie, de courbes de niveau, de dessin technique, le travail dans notre atelier, avec ce que l’on a vu sur le terrain, nos ressentis, les paysages, le bâti ancien et moins ancien, les personnes rencontrées, les nombreux échanges…” Cette exposition retrace leur démarche artistique et présente 4 cartes dessinées uniquement au trait, encadrées des dessins glanés en pleine nature et dans les villages par les jeunes architectes. 1 carte d’ensemble et 3 cartes représentant les 3 unités paysagères de ce territoire : la plaine et les vallées autour de Séverac-d’Aveyron, la vallée de Saint Geniez d’Olt et d’Aubrac, et les Boraldes, contreforts sud du plateau de l’Aubrac. Les productions des enfants lors des ateliers conduits au printemps seront également exposées. “C’est un regard original, pertinent et fin, qu’ils portent sur notre territoire” avance Laurent Joyeux, chargé de mission Culture au Parc naturel régional qui a impulsé et suivi cette résidence de territoire portée par la Communauté de communes et soutenu par la DRAC. “Un regard croisé entre technique et sensibilité, doux et tendre. Dans leurs dessins, on reconnaît le patrimoine bâti ancien, rural, mais aussi des quartiers plus modernes de Saint Geniez, en plan carrés, ou de très beaux hôtels particuliers et demeures anciennes. Sous le trait de leurs stylos, c’est une très belle mise en lumière du patrimoine bâti local.” Rendez-vous à la Galerie Lenoir à Saint Geniez d’Olt et d’Aubrac vendredi 21 novembre à 18h pour le vernissage de l’exposition. Puis samedi 22 novembre toute la journée en présence des artistes. L’exposition continuera ensuite ses arpentages à Séverac d’Aveyron et ailleurs...
B. Colomb - PACT Aubrac
Des ateliers de concertation pour créer un Observatoire économique de la filière bovins viande
Publié le 07/11/2025
Mardi 25 novembre à Nasbinals se tiendra un premier atelier de concertation pour la création de cet outil. Éleveurs, engraisseurs, acheteurs, abatteurs, bouchers,... sont invités par le Parc naturel régional de l’Aubrac à prendre part à ce travail pour bâtir un outil sur-mesure pour la filière. “Nous voulons rassembler largement les professionnels pour partager leurs besoins en termes d’information pour créer cet observatoire, mais aussi à terme pour identifier des actions collectives et faciliter l’émergence de projets qui apportent des réponses aux problématiques locales” explique Stéphanie Ingels, chargée de mission filières locales et valorisation des produits au Parc. “Cet observatoire permettra de suivre pour les années à venir les évolutions socio-économiques de l’activité d’élevage sur l’Aubrac. Il devra être un outil partagé d’analyse et de pilotage au service de tous. Dans ce premier atelier, le bureau d’étude qui nous accompagne présentera un premier état des lieux des flux d’animaux et de viande observés, et auprès de chaque maillon de la filière, en Aubrac et en dehors. Nous devrons alors identifier collectivement quels indicateurs, quelles données devront être suivies dans l’observatoire, par exemple le prix des broutards, le nombre de fermes, le nombre d’UGB, le nombre de bouchers…” “La méthode Parc est bien de proposer des moments d’échange, de concertation pour impulser des projets partagés. Les professionnels de la filière sont invités à prendre part à son élaboration pour enrichir la réflexion prospective et permettre d’identifier les projets les plus adaptés possible aux enjeux du territoire” termine la chargée de mission.
Les Nuits des Burons, vous connaissez ! Et qu'en est-il des autres actions du Parc ?
Publié le 23/10/2025
Validée en 2018 pour 15 ans, la Charte du Parc de l’Aubrac arrive à mi-parcours et doit faire l’objet d’une évaluation. “C’est une étape obligatoire et comme toute politique publique, c’est important d’évaluer sa mise en œuvre” explique Olivier Guiard, directeur du Parc. La Charte d’un parc naturel régional est un projet de territoire concerté, élaboré et mis en œuvre par le syndicat mixte du Parc, les signataires de la Charte (l’État, les régions, départements, communes et communautés de communes) et de nombreuses structures agissant sur le territoire. Cette évaluation consiste principalement à mesurer comment les engagements pris par l’ensemble des signataires ont été mis en œuvre. Elle est conduite par un bureau d'études indépendant qui déploie des questionnaires, des entretiens et des ateliers de concertation avec les différents partenaires. Elle servira à améliorer les modalités de fonctionnement et la pertinence de l’action commune. “Pour nous, c’est l’occasion d’organiser à nouveau un temps de concertation important avec les acteurs du territoire, sur tous les sujets”, précise-t-il. “Évaluer le chemin parcouru nous permettra de tirer des enseignements, des recommandations pour la suite, et d’anticiper la prochaine Charte qui devra être rédigée pour les années 2033 à 2048” poursuit Catherine Baur, directrice adjointe au Parc. Pour compléter ce travail, une enquête tous publics est conduite par un groupe d'étudiants en master "Métiers des Études et du Conseil" de l'Université de Montpellier. Celle-ci, plus simple, est destinée à évaluer la connaissance des actions du Parc. Un questionnaire accessible en ligne est ouvert à tous, voir le QR code ci-contre. Les étudiants feront également un travail de contact téléphonique direct auprès de toutes les mairies adhérentes au Parc, partenaires privilégiées dans l’échange entre le Parc et les habitants. Ils viendront aussi en Aubrac pour conduire des entretiens spontanés lors de marchés, à la sortie des écoles, ... “C’est une chance de pouvoir bénéficier de leur travail, cela nous permet de donner la parole à tous pour alimenter ce travail” ajoute Céline Carayol, chargée de communication au Parc. L'évaluation de la Charte du Parc à mi-parcours aboutira en mars 2026, en même temps que les élections municipales. “Évidemment, nous n’avons pas choisi cette temporalité particulière, mais elle nous offre l’opportunité de collecter le témoignage des élus qui vont arriver au terme de leur mandat et de faciliter l’appropriation de l’outil Parc par les prochains élus… Un passage de témoin en quelque sorte.” termine Olivier Guiard.
Des animateurs se forment aux enjeux de l'eau sur l'Aubrac - PNR Aubrac
Des animateurs se forment aux enjeux de l'eau sur l'Aubrac
Publié le 21/10/2025
Afin de favoriser la montée en compétences des acteurs éducatifs et culturels du territoire, le Parc a proposé une journée d’enrichissement autour du thème de l’eau : « Connaître la thématique de l’eau et de ses enjeux sur le territoire du Parc de l’Aubrac pour proposer des animations sur mesure ». Celle-ci a été rendue possible grâce au financement de l’Agence de l’Eau Adour Garonne dans le cadre l’appel à projets Educ’Eau dont le Parc est lauréat. Ainsi, au fil de la journée, plusieurs ateliers ont été proposés tant pour se familiariser avec la particularité du contexte aquatique de l'Aubrac, en lien avec ses prairies humides et ses tourbières, que pour découvrir et évoquer des pistes d’activités et d’outils pédagogiques qui peuvent être mobilisés ou inspirants. La journée a été animée par Charles Duterte de la Fédération de pêche et des milieux aquatiques de Lozère.
Fin de travaux pour le programme de gestion du Bès
Publié le 17/10/2025
Sainte Eulalie d'Olt - B. Colomb - PACT Aubrac
Les soutiens LEADER validées pour 3 premiers projets
Publié le 16/10/2025
Les premiers projets LEADER ont été programmés
Sous-verre ensemencé avec des graines de fleurs des champs
Des sous-verres « pédagogiques » pour les bénéficiaires de la marque Valeurs Parc
Publié le 15/10/2025
Ces nouveaux supports s’inspirent de ceux réalisés par la Fédération des Parcs en 2024. Grâce à leur originalité, ils ont séduit les bénéficiaires de l’Aubrac qui ont souhaité en disposer pour les diffuser auprès de leurs hôtes ou clients. Le support est en papier ensemencé avec des fleurs des champs. En plantant le sous-verre sous une fine couche de terre humide, en quelques jours les graines vont germer ! Les messages choisis permettent de sensibiliser les clients et visiteurs aux bonnes pratiques. Deux messages issus de la campagne #QuandOnArriveEnParc ont été sélectionnés par les professionnels touristiques et agricoles : la préservation de la ressource en eau et la consommation locale et de saison. Ces supports seront remis aux bénéficiaires de la marque lors de leur prochaine rencontre, en novembre prochain. Ils intègreront à l’avenir le kit de marquage remis aux nouveaux bénéficiaires à leur entrée dans le réseau.
Les intervenants École du Parc - PNR Aubrac
École du Parc : Deux jours de rencontre pour enrichir les projets
Publié le 15/10/2025
Chaque année, après la sélection des projets, l’École du Parc commence ainsi : deux journées riches de rencontres et d’enrichissement des pratiques et des projets. “C’est aussi ça l’École du Parc” explique Solveig Cherrier qui pilote le dispositif du Parc naturel régional de l’Aubrac. “Il y a des temps d’animation avec les enfants, résidents, bénéficiaires,... tout au long de l’année. Et des temps où toutes les parties prenantes de ces projets se rencontrent pour parfaire leurs connaissance du territoire, échanger sur leurs pratiques d’animation et au final bâtir ensemble une culture commune de l’Aubrac”. La première journée rassemble tous les intervenants pour une journée de montée en compétence sur les techniques et outils pédagogiques et de sensibilisation sur les enjeux du territoire. Cette année, ils étaient une quinzaine au chalet du fer à cheval à Nasbinals et ils ont pu échanger avec Romain Monlong qui anime le site Natura 2000 de l’Aubrac lozérien. De l’artiste plasticienne à l’animateur nature en passant par la conteuse, la poète, le typographe, les photographes, l’animateur astronomie… les intervenants de l'École du Parc sont d’origines diverses mais œuvrent tous à la transmission des patrimoines de l’Aubrac. La seconde journée a permis de faire se rencontrer ces intervenants avec l’ensemble des porteurs de projets de l’École du Parc : enseignants, éducateurs, animateurs… mais aussi conseillers pédagogiques de l’Éducation nationale, personnes ressources et chargés de missions du Parc. Plus d'une quarantaine de personnes venues enrichir et peaufiner leurs actions éducatives sur l’eau, les arbres et les paysages de l’Aubrac. “Ce qui est important, c’est qu’avec ces propositions éducatives, les enfants sortent dehors, se régalent et cela tout en apprenant à mieux connaître l’Aubrac, leur territoire” a conclu Bernard Bastide, présent sur l’une de ces journées. Cette année, 12 écoles, 1 centre de loisirs, 4 maisons de retraite et 3 unités d’accueil de personnes en situation de handicap engagent un projet de l’École du Parc, pour un total de près de 400 bénéficiaires.
14/10 - Journée technique Haies au Buisson
Une journée technique sur les haies au Buisson
Publié le 14/10/2025
Une trentaine de participants agriculteurs, techniciens et élèves se sont réunis sur l’exploitation du Gaec du Gibertès, pour une journée de démonstration d’entretien des haies et de la valorisation du bois. Organisée par le Pacte en faveur de la haie avec la Chambre d’agriculture de la Lozère, le Copage, la FD Cuma, le Parc et le CAUE 48, cette journée a proposé plusieurs interventions et démonstrations pratiques. L’entreprise Norémat a présenté son sécateur hydraulique pour l’entretien mécanisé des haies. L’entreprise « Dans la ramure du Feuillage », accompagnée de la MSA, a sensibilisé les participants à l’élagage en hauteur, à l’usage sécurisé du sécateur et aux bonnes pratiques en matière de sécurité. La Cuma La Joyeuse a mis en avant la valorisation des billons et leur transport, grâce à un combiné bûche et une remorque forestière. Le déchiquetage en plaquettes a été illustré par la Sarl Roux et les établissements Hugon, démontrant l’intérêt de cette transformation pour une valorisation énergétique et le paillage. Les deux types de plaquettes sont utilisés par le Gaec du Gibertès, pour le chauffage des gites et en sous-couche des aires paillées. Enfin, le SDEE et Pierre Ressouche ont présenté une chaudière à plaquettes, soulignant le potentiel de cette ressource locale pour le chauffage. Au-delà des aspects techniques, cette journée a permis de rappeler le rôle fondamental de la haie dans nos paysages ruraux : abri pour la biodiver