Les zones humides, véritables espaces de transition entre la terre et l’eau, occupent plus de 5 % du territoire de l’Aubrac et constituent un patrimoine naturel majeur en raison des nombreux services qu’elles rendent : préservation de la ressource en eau et maintien de la biodiversité.
Ces espaces aussi fragiles que précieux ont connu depuis plusieurs décennies une diminution importante de leurs surfaces. En France, ce sont près de 50 % de la surface des zones humides qui a disparu au cours des 50 dernières années. Aujourd’hui, le changement climatique menace directement les milieux aquatiques et humides. Le risque en termes de pertes de fonctionnalités et de biodiversité est important.
L’atteinte de cet objectif est également conditionnée par la mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux afin de favoriser l’adoption de pratiques permettant de concilier leurs activités et le maintien de ces espaces.
Lors de la création du Parc, le syndicat mixte a identifié 34 sites écologiques et géologiques d’intérêt majeur sur le territoire constitués majoritairement de zones humides. En fonction des enjeux et des opportunités, le Parc porte ou accompagne l’élaboration de plans de gestion concertés sur plusieurs sites :
Les huit premiers sites sont accompagnés dans le cadre de l’appel à projet de l’Entente pour l’Eau « restauration des zones humides de tête de bassin versant » (2020-2024).