Les engagements pris dans la Charte du Parc naturel régional de l’Aubrac portent à la fois sur :
Ces engagements ont amené le Parc mettre en place cet Observatoire de l’eau à l’échelle du massif de l’Aubrac. L’objectif est de développer une analyse rétrospective et prospective au regard de l’enjeu global du changement climatique, et de la rendre accessible aux acteurs du territoire.
Les données exploitées proviennent des partenaires du projet.
Etat écologique des cours d’eau, températures, indices biologiques : IBD, I2M2, IPR, mesure des débits, piézométrie, assecs, précipitations, zones humides (mesures piézométriques à venir).
Avec la création d’un tableau de bord qui permettrait de visualiser ces indicateurs d’un point de vue spatial (cartographie dynamique) et temporel (graphiques).
Sur des milieux emblématiques de l’Aubrac : zones humides et lacs glaciaires. Identifiés comme sites d’intérêts majeurs par la Charte du Parc pour leur haute valeur patrimoniale, ces milieux sont très sensibles au changement climatique tout en contribuant à l’atténuation de ses effets.
Permettant à la fois de densifier les données recueillies sur le territoire et de sensibiliser le public sur la question du changement climatique.
Mise en place d’un portail sur lequel seront référencés les accès aux données brutes et les différentes études menées sur le territoire du Parc de l’Aubrac liées à la thématique de l’eau.
Pour avoir une connaissance plus fine de l’impact du changement climatique sur les rivières et mieux préserver cette ressource vitale, le Parc engage un programme participatif d’observation des débits et invite chacun à effectuer des relevés de hauteur d’eau sur les rivières de l’Aubrac.
Pour comprendre les enjeux de l’eau en Aubrac et savoir comment participer, le Parc organise un webinaire ouvert à tous.
Le Centre national d’études spatiales, situé à Toulouse, et l’agence spatiale américaine portent un projet qui invite de la même manière les citoyens à relever le niveau d’eau et à le signaler sur une plateforme dédiée. Ces observations sont nécessaires pour confirmer les données d’un satellite, nommé SWOT, dont la mission est de mesurer le niveau des rivières, lacs et océans à l’échelle mondiale.
Pour rester rigoureux scientifiquement, les chercheurs et ingénieurs doivent contrôler les mesures du satellite avec des relevés sur le terrain. Le centre de recherches français a ainsi monté un projet avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne, nommé OECS, pour « Observations des Eaux continentales par des Citoyens et des Satellites ». De nombreux points d’observation ont déjà été installées dans le sud-ouest, et un peu dans la nord est de la France.
Les données récoltées en Aubrac viendront s’ajouter à ce projet.