Une troisième journée sur le terrain a été organisée par le Parc dans le cadre du programme Trames pour la résilience des prairies.
Une quinzaine de personnes était présente. Cette journée a fait un focus sur les prairies humides et leur place dans les systèmes d’exploitation. Les participants ont échangé sur leurs pratiques (absence de fertilisation ou très faible, fauche tardive et à 15 cm du sol) et cherché à mieux comprendre les atouts de la flore particulière de ces prairies avec Pierre-Marie le Hénaff, botaniste au Conservatoire botanique Massif central.
La flore des prairies humides est globalement tardive, avec des espèces pouvant être consommées tard dans la saison sans se déprécier (agrostis notamment). Ces parcelles restent assez productives même en cas de sécheresse et proposent du regain de qualité. De plus, sur des sols riches en matière organique et profonds, la fertilisation n’est globalement pas nécessaire.